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Macron annonce la création d'une « start-up d'État » pour encourager l'abandon du glyphosate

Très décrié récemment notamment sur sa position sur l’écologie, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé ce mardi 9 octobre la création d’une « start-up d’État » pour aider les agriculteurs qui n’utilisent pas de glyphosate à gagner en visibilité.
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À la suite de la démission du ministre de l’Écologie Nicolas Hulot il y a quelques semaines, le Président de la République se devait de réaffirmer son engagement en faveur de l’écologie. Devant un parterre d’entrepreneurs réunis lors d’une rencontre à Paris ce mardi 9 octobre, il a maintenu sa position concernant l’abandon du glyphosate d’ici 3 ans et a annoncé dans cette optique la création d’une « start-up d’État ». Un point sur ses déclarations.

Macron annonce la création d’une « start-up d’État » pour encourager l’abandon du glyphosate

« Je ne lâche jamais une bataille »

« On fera l’annonce dans quelques jours ou quelques semaines, moi j’ai demandé (cette start-up) aux équipes (...), parce que je ne lâche jamais une bataille », a déclaré le Président de la République.

« Créons une start-up d’État, qu’on va incuber, on va voir comment on l’appelle » avec un message disant « je m’engage contre le glyphosate », a-t-il expliqué.

« Tous les agriculteurs qui sont prêts à y aller s’inscrivent, rendent la chose visible, mettent la pression sur les autres, créent de la traçabilité pour dire tout ce qui est fait sans glyphosate », a-t-il poursuivi.

Cette proposition du chef de l’État a été faite lors d’une rencontre avec les filières et interprofessions agricoles mardi matin à l’Élysée, a-t-il précisé.

Emmanuel Macron réitère sa volonté de sortir du glyphosate d’ici 3 ans

« Il y en a qui sont en train de me dire “on sort du glyphosate en deux ans” et on le fait grâce à la technologie », a-t-il rapporté.

Il a également renouvelé sa volonté de sortir du glyphosate d’ici 3 ans, et de voir un règlement européen interdire le glyphosate d’ici 5 ans.

« Quand j’ai été élu président, la discussion européenne, elle était pour savoir si on redonnait quinze ans (de plus) au glyphosate. On a obtenu cinq ans », a-t-il rappelé.

« Je ne suis pas du tout d’accord pour dire que le lobby des pesticides a gagné. C’est faux ou c’est trop facile », a-t-il dit à un entrepreneur qui assistait à la rencontre.

« Les lobbies sont démagogues et parfois les ONG l’ont été aussi dans le jusqu’au-boutisme », a fait remarquer le Président.