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Les saisonniers d'été pourront bénéficier du chômage partiel jusqu'à fin juin

Jusqu’à la fin juin, sous certaines conditions, les travailleurs saisonniers pourront bénéficier du dispositif de chômage partiel. Alors, concrètement, qui pourrait être concerné ?
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Dans un communiqué, le ministère du Travail a annoncé l’ouverture de l’activité partielle aux saisonniers récurrents de la saison de printemps/été et cela jusqu’au mois de juin inclus. L’objectif de ce dispositif est double : permettre aux saisonniers en quête d’emploi d’être embauché et aux entreprises d’avoir des employés disponibles pour la reprise.

Les saisonniers d’été pourront bénéficier du chômage partiel jusqu’à fin juin

Chômage partiel : quels sont les saisonniers éligibles ?

En tout, la mesure concerne entre 100 000 et 150 000 travailleurs saisonniers. Pour avoir recours au chômage partiel, ces salariés devront :

  • soit avoir signé un contrat qui a été renouvelé grâce à une obligation prévue par la convention collective ou par une clause, auquel cas l’employeur devra attester d’au moins un recrutement de ce même travailleur saisonnier en 2020 ;
  • soit être dans la situation d’un renouvellement tacite du contrat saisonnier sur la même période, avec au moins deux contrats de travail successifs.

Concrètement, les saisonniers qui seront placés en chômage partiel toucheront entre 84 % et 100 % de leur salaire net. Dans le même temps, les employeurs seront entièrement dédommagés par l’Unédic et l’État. Ainsi, l’exécutif a prévu une enveloppe de 200 millions d’euros.

Activité partielle : un dispositif déjà utilisé cet hiver

Pour rappel, le dispositif de chômage partiel a déjà été utilisé cet hiver pour les saisonniers qui travaillaient dans les stations de montagne.

Selon le ministère du Travail, en moyenne 28 000 travailleurs étaient sous contrat saisonnier chaque mois entre décembre 2020 et février 2021. Et parmi eux, la majorité (56 %) a été placée en activité partielle.

« Cet hiver, on a sauvé 45 % des emplois saisonniers », a estimé Élisabeth Borne, selon RTL. Si 85 % des travailleurs saisonniers ont bénéficié de ce dispositif dans le secteur des remontées mécaniques, le pourcentage tombe à 30 % pour ceux qui travaillaient dans les hôtels et restaurants des stations de ski.