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Ouverture des restaurants ce lundi 1er février : que risquent les gérants ?

Malgré l’interdiction d’accueillir des clients, certains restaurants ont prévu d’ouvrir ce lundi 1er février 2021. Mais concrètement, que risquent-ils ?
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Empêchés de travailler depuis plusieurs semaines, les restaurateurs refusent de se tourner les pouces. Pour dénoncer le report de la réouverture à une date encore inconnue, certains gérants vont accueillir des clients ce lundi 1er février 2021.

Ouverture des restaurants ce lundi 1er février : que risquent les gérants ?

Combien de restaurateurs vont ouvrir ce lundi 1er février 2021 ?

« Si vous ne nous laissez pas travailler, c’est la mort assurée. » Début janvier, le restaurateur Stéphane Turillon appelait ces confères dans une vidéo publiée sur Facebook à ouvrir le lundi 1er février.

Pourtant, malgré une volonté presque unanime de rouvrir, les restaurateurs ne parlent pas d’une même voix. Ainsi, il est difficile d’évaluer le nombre d'établissements qui vont accueillir des clients aujourd'hui. Par exemple, la page Facebook « Mon restaurant ouvre le 1er février » compte à elle seule plus de 27 700 membres.

Certains n’ont d’ailleurs pas attendu cette date pour remonter le rideau. C’est notamment le cas de Christophe Wilson à Nice, dont l’ouverture avait été bien médiatisée le 27 janvier 2021. Si aucune charge n’a été retenue contre lui sur le plan judiciaire, une instruction administrative pouvant entraîner une fermeture du restaurant est en cours.

Réouverture des restaurants : que risquent les gérants ?

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a été ferme ce matin sur RTL. Les restaurants « qui restent ouverts seront suspendus pendant un mois du fonds de solidarité ». Et en cas de récidive, ils n’auront plus accès à cette aide financière.

Par ailleurs, les patrons risquent également une fermeture administrative de plusieurs mois ainsi qu’une amende allant jusqu’à 15 000 euros. Et si une personne contracte la Covid-19 à l’intérieur du restaurant, les gérants sont pénalement responsables. Ils peuvent être punis d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende pour mise en danger de la vie d’autrui.

Pour rappel, le gérant a un délai de 2 mois pour contester sa fermeture administrative.