Un nouveau logo pour mettre en avant les produits frais et locaux
Depuis plusieurs années, le goût des consommateurs français pour les produits locaux a pris de nouvelles dimensions. Et les grandes enseignes l’ont bien compris en affichant de plus en plus leur intérêt pour les circuits courts. Désormais, c’est au tour du gouvernement de lancer un nouveau logo pour mettre en avant ces produits : « Plus près de vous et de vos goûts ».
Toute la grande distribution s’est engagée
Pour rappel, toutes les grandes enseignes ont signé une charte le 9 novembre 2020. Les consommateurs peuvent donc retrouver ces logos, qu’ils fassent leurs courses au Monoprix, à Lidl, à Aldi, à Intermarché, chez Système U, dans un magasin Carrefour ou Auchan ou dans un supermarché Leclerc.
De plus, la majorité des magasins alimentaires de proximité peuvent également utiliser ce logo avec une assiette tricolore sur leurs prospectus, dans les rayons ou sur leurs étals.
Et dans les faits, les magasins doivent se servir de cette étiquette pour mettre en valeur les produits frais et locaux. Ils s’engagent également à mentionner d’une manière claire leur origine.
Ce matin à la « Ferme de Chloé » avec @alaingriset et @mounir
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) March 3, 2021
Grâce à la bannière "Plus près de vous et de vos goûts" dans vos supermarchés et chez vos commerçants de quartier, nous mettons les produits de nos terroirs à l’honneur, mais aussi le savoir-faire de nos artisans. pic.twitter.com/5SxOr6Hrpc
Plus près de vous et de vos goûts : des produits qui ne sont pas véritablement locaux
Pourtant, la notion de proximité peut paraître floue. En effet, le produit doit uniquement être produit en France pour être promu avec ce logo.
Autrement dit, peu importe si les fruits ont été cueillis dans un rayon de 5 km autour du domicile du consommateur ou à l’autre bout du pays. Ils pourront tout de même être promus via ce logo. Même chose pour les légumes ou encore les poissons vendus dans les grandes enseignes.
D’ailleurs, selon Le Parisien, la Commission européenne n’approuve pas cette démarche qui pourrait s’apparenter à « du patriotisme économique ». Une critique que n’approuve pas Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Dans le quotidien, il se défend en rappelant que certains produits importés ne respectent ni les « normes sociales » ni les « normes environnementales ».
