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Choisir son avocat

Pour choisir un avocat, plusieurs critères doivent être pris en compte : honoraire, proximité géographique, notoriété, domaine de compétence,... Conseils pour choisir le meilleur avocat.
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S’il vous est possible de vous défendre vous-même face à la justice, il s’avère plus simple, plus avisé, et pour certaines procédures, obligatoire de faire appel à un avocat. Quels sont alors les critères à prendre en compte pour choisir celui qui défendra votre dossier ?

Choisir son avocat



Le domaine de compétences

Deux types d’avocats se côtoient. L’avocat généraliste et le spécialiste. La spécialisation s’obtient après 4 ans d’expérience et un examen professionnel devant le barreau. Le choix se fera donc en fonction de la complexité de l’affaire à traiter. Droit de la famille, du travail ou de l’immobilier pourra être traité par un avocat généraliste. Généraliste qui se sera orienté vers telle branche du droit sans pour autant être titulaire d’une spécialisation. Il existe 26 mentions de spécialisation, comme le droit rural, droit public, ou encore droit des nouvelles technologies, de l’informatique et de la communication.

Si l’affaire est spécifique ou très complexe, il vaut mieux vérifier au préalable que l’avocat choisi est compétent et spécialiste dans ce domaine.

La situation géographique

Il peut sembler logique de consulter un avocat proche de son domicile ou son lieu de travail. Pour une consultation, une mission de conseils ou une procédure, la proximité géographique est indéniablement commode. Si votre affaire est jugée localement, il n’y a pas de souci. Rappelons-nous que les avocats sont inscrits à un barreau, il y en a 164 en France, liés chacun à un tribunal judiciaire régional.

Alors si votre affaire est jugée dans une autre région, votre avocat devra être secondé par un confrère inscrit au barreau dudit tribunal. Il effectuera les actes à sa place, cela entrainera donc des frais supplémentaires.

Les honoraires

Il est difficile de faire un choix par rapport au coût d’un avocat. Les honoraires sont libres et peuvent dépendre de différents facteurs, tels que la complexité du dossier, le temps consacré à l’affaire ou votre situation financière.

Une convention d’honoraires doit être obligatoirement établie lors de la consultation. Elle décrit le travail que l’avocat doit effectuer pour votre affaire, le montant des honoraires, le mode de paiement (forfait, taux horaire...). Il s’agit d’un contrat entre vous. La convention d’honoraires est inutile lorsque l’aide juridictionnelle totale est accordée par l’État.




Les aides disponibles

L’aide juridictionnelle

Si vos ressources ne vous permettent pas de couvrir les frais d’un avocat, l’aide juridictionnelle peut vous être accordée. L’état a mis en place un dispositif qui permet la prise en charge, totale ou partielle, des frais juridiques, dont les honoraires d’avocat.

Victime ou accusé, si les ressources du foyer sont inférieures à 1 043 €, vous pouvez demander à bénéficier de l’aide juridique totale. Au-dessus et jusqu’à 1 564 €, vous disposez d’une prise en charge partielle. Le barème ainsi que le formulaire sont disponibles sur le site du gouvernement.

Tous les avocats n’acceptent pas l’aide juridictionnelle, ils sont libres d’accepter ou non le dossier.

La garantie protection juridique

Souvent souscrite avec un contrat d’assurance (multirisque habitation, automobile) cette garantie protection juridique vous permet en cas de litige ou de procédure d’obtenir une aide de votre assureur. Les domaines couverts sont spécifiés dans le contrat. Dans une procédure de justice, votre assureur peut, par exemple, indemniser vos frais d’avocat. Toutefois, l’étendue de la protection dépend du contrat souscrit.

Si vous ne connaissez pas d’avocat, les mairies et les tribunaux proposent des consultations gratuites. N’hésitez pas à les contacter.