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Grève des transports en commun : absence et retard au travail des salariés

Chaque année, lors des mouvements de grève dans les transports, des milliers de Français rencontrent des difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail. Quels sont leurs droits ? Doivent-ils rattraper les heures manquées, perdre une partie de leur salaire, poser une journée de congé ?
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De nombreux salariés rencontrent des difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail lors des mouvements de grève dans les transports. Que faire en cas de retard ou en cas d’absence ? Les salariés peuvent-ils être sanctionnés par leur employeur ? Quels sont leurs droits ?

Grève des transports en commun : absence et retard au travail des salariés



Que risque le salarié en cas de retard ou d’absence en raison d’une grève des transports en commun ?

En règle générale, lors d’une grève des transports en commun, le salarié ne peut pas être sanctionné par son employeur.

Il peut invoquer le cas de force majeure en le justifiant par un document remis par la compagnie de transport. La force majeure est un événement non prévu qui ne dépend pas de la volonté d’une personne.

Toutefois, s’il y a un calendrier mentionnant les jours de perturbation, il ne peut pas invoquer la force majeure et peut être légalement sanctionné. Le salarié est tenu de prendre les dispositions nécessaires pour se rendre sur son lieu de travail.

L’employeur doit-il rémunérer les heures d’absence ?

Sauf dispositions conventionnelles plus avantageuses, l’employeur n’est pas dans l’obligation de rémunérer les heures de retard ou les jours d’absence du salarié. Il peut soustraire le retard sur le salaire de l’employé.

Il peut également proposer à son personnel de rattraper les heures manquées.

Le salarié peut-il poser une journée de congé ou un jour de RTT ?

Si le salarié est dans l’incapacité de se rendre sur son lieu de travail, il lui est possible de poser un jour de RTT (Réduction du temps de travail) ou de congé dans l’urgence. Cela nécessite l’accord préalable de l’employeur qui n’est pas obligé de l’accorder.

Il est également envisageable de travailler chez soi. En effet, si le poste occupé par le salarié s’y prête, il lui est possible d’effectuer sa mission en télétravail avec l’accord de son employeur.




Les absences répétitives lors de mouvements de grèves peuvent-elles provoquer un licenciement ?

Les retards fréquents et les absences répétées lors d’une grève ne représentent pas une cause réelle et sérieuse de licenciement.

Ces absences ne peuvent pas non plus faire l’objet d’un avertissement ou d’un blâme. L’employeur ne peut donc pas licencier le salarié absent ou en retard en raison de mouvements de grève dans les transports en commun.