Un nouveau site pour venir en aide aux victimes de violences
Le site parcours-victimes.fr libère la parole des victimes de violences, mineures ou majeures, et les aide à trouver les informations nécessaires, ainsi que l’accompagnement pour entamer une procédure pénale.

Des conseils pour aider les victimes de violences
Lancé par France Victimes, en collaboration avec le Fonds de garantie des victimes, le site s’adresse à toutes les victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques. Il regroupe l’ensemble des informations utiles, les contacts et les conseils pour obtenir une reconnaissance. « Quelle que soit la cause de leur malheur, toutes les victimes ont le droit à des aides », a déclaré le directeur général de France Victimes, Jérôme Bertin.
Sur la page d’accueil du site, les victimes de violences ont la possibilité de renseigner si elles sont majeures ou mineures. Le langage est ensuite adapté en fonction, de même que les numéros indiqués et les orientations vers des professionnels capables d’aider. À tout moment, elles peuvent quitter la page sur laquelle elles se trouvent en cliquant simplement sur « Cacher le site ». Un renvoi immédiat est effectué vers le navigateur Google. L’anonymat de la victime est ainsi préservé et le site garantit qu’aucune donnée personnelle n’est récoltée.
A l’occasion de la #JournéeEuropéenneDesVictimes, découvrez les dispositifs d’aide aux victimes @FranceVictimes @DIAVictimes pic.twitter.com/CyJJDttn6S
— Ministère de la Justice (@justice_gouv) February 22, 2021
Un accompagnement à chaque étape du parcours
Les victimes mènent un véritable parcours du combattant avant d’obtenir réparation pour les violences subies. Parcours victimes propose de les accompagner « dans les principales étapes, depuis les violences jusqu’à l’éventuelle indemnisation ».
Les 5 étapes clés
Le site s’articule autour de 5 étapes clés du parcours :
- parler et être écouté ;
- se mettre en sécurité ;
- préparer le temps pénal ;
- être indemnisé ;
- se reconstruire.
La première permet de briser le silence et fournit la liste des acteurs à l’écoute, notamment les associations France Victimes. La seconde répertorie les dispositifs qui existent pour assurer la mise en sécurité : solutions de relogement d’urgence, ordonnances de protection ou encore téléphone grave danger. En ce qui concerne la procédure pénale et l’indemnisation, les démarches peuvent être difficiles à entreprendre et les décisions de justice se font longtemps attendre.
À l’issue de la procédure, la victime obtient la reconnaissance de son statut sous la forme d’une indemnisation prise en charge par le Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI). Enfin, la reconstruction, 5e étape clé, dépend de chaque personne. « Elle peut commencer très tôt après l’infraction ou être engagée à n’importe quel moment du parcours », comme l’indique le site.
À chaque étape, le 116 006, numéro d’aide aux victimes accessible 7j/7, est rappelé, mais aussi le 112, numéro européen d’urgence. D’autres sont indiqués en fonction de la situation dont le 119 pour les enfants en danger ou le 3919 pour les femmes victimes de violences.